Bang Bang Boom Boom ! (“I want your poison in my cup”) Beth Hart nous est revenue avec un sixième disque... et une tournée. C’est au zénith de sa deuxième vie que la belle a séduit Paris et notre beau pays grâce à “My California”, à ses prestations live incandescentes, à ses textes sensibles, et à sa voix qui évoque Janis ou Tina. Grâce peut être rendue, aussi, au superbe album de reprises enregistré avec Joe Bonamassa (Don’t Explain). Il marque l’évident ancrage de Beth dans le riche et cruel substrat musical américain. Les strange fruits de Billie Holiday et les vertiges de manque d’amour de Janis Joplin semblent lui appartenir au plus profond depuis... des générations. Ils sont la texture de sa voix, le terreau de ses mots d’amour et de souffrance (“Love is the baddest blues”) et sans doute l’une des clefs de son in-cro-ya-ble présence scénique. Attention, magie ! Beth Hart abolit le temps l’espace d’un frisson...

1ère Partie : Mike Tramp
(Ex-chanteur des groupes White Lion et Freak of Nature)